Le CA d'aujourd'hui était destiné à préparer la mise en route de la fondation. Un premier coloque est d'ores et déjà prévu en octobre, soit après le triple scrutin du 25 mai, "afin de rester en dehors des préoccupations électorales", explique Philippe Maystadt.
Le ministre d'Etat fait partie des personnalités ayant porté l'institution sur les fonts baptismaux au même titre que le dessinateur Pierre Kroll, le patron du parc Pairi Daiza Eric Domb, le ministre fédéral des Entreprises publiques Jean-Pascal Labille ou encore l'ancien commissaire européen Philippe Busquin.
"Nous partons d'un constat: c'est une erreur de raisonner comme si la crise n'était qu'un passage après lequel il faudrait revenir à la situation antérieure. La société subit de profondes mutations dans les domaines technologique, environnemental, financier du fait de la globalisation", étaye Philippe Maystadt.
Pour faire face à ces mutations, la fondation compte utiliser trois axes. D'abord la compréhension et l'analyse, notamment via des sondages et des enquêtes. Ensuite, par la coopération avec d'autres associations et ONG en Belgique et ailleurs en Europe. Enfin, la fondation ambitionne de faire preuve d'inventivité en proposant des solutions nouvelles aux défis générés par les récentes mutations de la société.