Des duos improbables pour fêter la solidarité pendant deux jours.
Mettre les habitants, les acteurs sociaux, économiques et culturels
ensemble pour faire surgir dans la cité des audaces méconnues, des
solidarités inédites. Donner des couleurs à l’avenir, de la force aux
rêves, se donner les moyens.Vouloir une Europe fière et des citoyens
debout. Nos énergies sont renouvelables et nos engagements durables. Des
uns et des autres occupent l’espace urbain, habitent la ville : ils la
redessinent, l’animent, la transgressent et l’habillent. Charleroi
montre l’exemple, elle « Smile ! », se colore pour passer de
l’indignation à l’action, du désenchantement aux engagements solidaires.
Du mélange des genres surgit un nouveau genre, des expressions
plurielles surgit de l’inédit. Le métissage créateur ouvre les voies, le
collectif donne de la voix. Les émotions s’activent, les ponts se
tendent, les hommes cherchent et inventent ; les acteurs agissent.
L’indignation n’a qu’un temps…
L’engagement est permanent !
«
We must ACT » est bien plus qu’un événement festif et
associatif, c’est aussi une rencontre artistique et académique. Festif
et associatif car il se définit par un forum citoyen où artistes,
associations et habitants échangent leurs opinions. Artistique car
l’événement habille la ville d’œuvres et d’expositions. Académique car
il se veut un lieu de réflexions avec un colloque autour du thème : «
Quelles solidarités pour passer de l’indignation à l’action ? ».
« We must ACT » se propose de sortir du mouvement de l’indignation
initié en Espagne car il ne s’agit plus de constater mais d’agir, grâce
et avec la population, l’ensemble des acteurs, des partenaires et des
artistes.
Dans une société où la population perd de plus en plus confiance dans
les systèmes de protections sociales ou dans le système politique, il
s’agit de cesser de se lamenter pour trouver des solutions. L’événement
ne veut pas porter un message mais, bien susciter le débat. Dès lors,
quel meilleur moyen que la culture pour interpeller afin de repenser les
solidarités et le savoir-vivre ensemble.
Du 25 au 26 mai, « We must ACT » va se dessiner autour des visiteurs
qui participeront à un espace de parole dans un village citoyen où se
mêleront associations et artistes. Ce sera également, l’opportunité de
participer à des animations sur de nouvelles façons de penser la
solidarité avec notamment le collectif « Mai’Tallurgie » et bien
d’autres encore. Charleroi-Danses animera aussi ce rendez-vous en
proposant aux visiteurs de se réapproprier la danse avec leur
traditionnel « Ballroom ».
L’envie leur viendra peut-être d’assister à un débat en présence de
philosophes, économistes ou sociologues. Pour s’y rendre, au détour
d’une rue, apparaîtront les 700 visages souriants de Carolos affichés
aux dimensions XXL dans le cadre d’un projet développé par l’artiste JR
et orchestré, à Charleroi, par le B.P.S.22. Regard croisé avec le
photographe Dave Anderson qui habillera d’autres bâtiments de sa vision
poétique de Charleroi sans discrimination, ni préjugé. L’occasion pour
les citoyens de se réapproprier leur ville, symbole d’une ville qui
prend vie grâce à sa population. Un concert viendra clôturer en beauté
l’événement avec des artistes du cru.
« We must ACT », c’est ce savant mélange de plaisirs, d’interpellations et d’envies d’agir !
Voilà plus de trois ans que le désir de produire un événement, qui
pousse autant au divertissement qu’à la réflexion, germait dans l’esprit
des organisateurs. Né d’un désir collectif de produire un événement,
qui pousse autant au divertissement qu’à la réflexion, « We must act » a
l’ambition de devenir un rendez-vous incontournable à Charleroi, et
d’ampleur nationale. Se basant sur l’identité de Capitale Sociale de
Wallonie, « We must act » sera un un événement rassembleur où chacun
brillera par sa participation.
Le désir est fort de vouloir donner à Charleroi le rayonnement que
cette ville mérite en mettant en avant une solidarité et une vie
culturelle qui n’ont pas leurs pareils.
Des indignés nous ne retenons que leur indignation ; de l’engagement nous en sortons des actes.
Le CRL sur les lieux: 25/05/12